Jaune tendre des champs de blé dans les ombres bleues du crépuscule
Fulgurances de l’esprit chevauchant une monture ailée
Rose fugace des nuages
Lignes subreptices
Derniers éclats de brillance avant le plongeon dans le noir intégral
Dans un clin d’œil blafard
La Lune se rit de notre désarroi face aux ténèbres
Écrit le 25 juin 2012 entre 19h15 et 22h30 – TGV Paris-Montpellier
Laissez libre cours à votre inspiration dans les commentaires !
Image de .Luc.
Vive les métaphores colorées de la vie qui s’évanouit. Beau chant (les roses fugaces et autres clin d’oeil blafards résonnent longtemps après la lecture) – Toutefois, lu à haute de voix (sonore) – il y a un cheveu sur ma langue rilkeïnne pour les « lignes subreptices » annonciatrices peut-être de la chute ou l’hilarité criarde de la lune….Pour moi, un son plus doux pour ces cachottières aurait-été plus agréable à mes oreilles de teuton.
Merci pour ce magnifique commentaire ! On pourrait parler plus communément de « lignes de fuites », voire « fuyantes », afin d’adoucir toutes les langues (comme du sirop) 😉
voilou, ça sonne déjà mieux à mes oreilles teutones…et c’est loin du siropeux, je t’assure!